30 novembre, 7 décembre : les « oubliés du Ségur » poursuivent leur mobilisation

30 novembre, 7 décembre : les « oubliés du Ségur » poursuivent leur mobilisation

Le 30 novembre dernier, une conférence de presse se tenait à Marseille, à l’initiative de plusieurs fédérations d’associations du social et du médico-social, pour alerter sur la « crise des métiers de l’humain ».

Conférence de presse à Marseille

Les PEP ADS étaient représentés, pour témoigner de la situation dans nos établissements et de l’urgence à revaloriser l’ensemble des professionnels, condition nécessaire pour assurer un accompagnement digne et de qualité. Les intervenants, puis les participants ont pu partager ce constat unanime dans les secteurs du handicap, de la protection de l’enfance, de l’hébergement d’urgence ou de l’insertion : les salaires sont si faibles qu’il n’est plus possible de recruter ou de retenir les professionnels, malgré tout leur engagement et leur attachement à leur métier. Des familles ont témoigné de la dégradation de l’accompagnement et des soins, conséquence directe de cette situation.

Le même jour, différentes initiatives avaient lieu partout en France, y compris des manifestations rassemblant plusieurs milliers de personnes comme à Lille, où se sont rassemblés 5 000 professionnels.

Hier, mardi 7 décembre, une nouvelle journée de mobilisation était organisée à l’initiative de plusieurs syndicats et collectifs de salariés, avec plus d’une centaine de rassemblements dans toute la France. Partout, ces rassemblements ont été un succès, rassemblant plusieurs centaines voire plusieurs milliers de manifestants dans les grandes villes, comme à Rennes ou à Toulouse. Les PEP ADS étaient fortement mobilisés à cette occasion, salariés, administrateurs et direction confondus, avec environ 25 participants à la manifestation de Gap (qui a rassemblé 150 à 200 personnes) et 16 qui ont fait le déplacement à Marseille.

Manif PEP à Marseille

 

Les PEP dans la manif Marseille

Les manifestants réclamaient une augmentation significative des salaires pour tous, mais aussi les moyens de faire un travail de qualité, au bénéfice des publics accompagnés, avec des slogans significatifs de leur attachement à leurs missions : « J’aime mon métier, pas mon salaire », ou « éducateur : un métier formidable, un salaire fort minable ».

Un nouveau rendez-vous est déjà pris pour une nouvelle mobilisation le 11 janvier prochain, afin d’obtenir les moyens nécessaires pour que les professionnels puissent vivre correctement de leur travail, et assurer l’accompagnement de qualité que méritent toutes les personnes que nous accompagnons.

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